Tunisie : Le président Saïed face au défi de la réforme de l’appareil de l’Etat

Plusieurs interrogations ont accompagné la décision du président Saïed, au soir du 25 juillet, de s’autoproclamer à la tête du parquet. Des voix ont cherché à faire valoir la nécessité de l’indépendance de la justice. D’autres voix, comme le Comité de vérité sur les assassinats politiques, ont défendu cette décision.

Pour ces derniers, «la gestion des dossiers des assassinats politiques a été manipulée par les islamistes d’Ennahdha». Ils soutiennent la décision de la mainmise du parquet par le président Saïed. Les politiques et les contrebandiers s’arracheraient l’autorité sur la justice en Tunisie.

Un travail de renseignement a permis lundi 10 août à une unité de contrôle douanier de mettre la main sur près de 440 000 euros et 40.000 dinars tunisiens (12 500 euros) dans une voiture conduite par une juge, aux environs de la ville d’El Jem, plaque tournante de la contrebande au Sahel tunisien. La juge a révélé aux enquêteurs qu’elle «ne savait pas que le sac sur la banquette arrière contenait des devises», en précisant qu’elle «rendait service à des amis».

Afrika Stratégies France avec El watan

 

Kaïs Saïedreforme de l'etattunisie
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