« Après la pluie le beau temps », dit-on. Les compteurs angolais affichent 27,87 milliards de dollars de recettes d’exportations de pétrole brut en 2021, soit une hausse de 51,4% en glissement annuel, a annoncé jeudi 17 février José Barroso, secrétaire d’État angolais au Pétrole et au Gaz, qui présentait les résultats du secteur. Ce sont au total 394,22 millions de barils de pétrole brut acheminés vers les clients de l’Angola à travers le monde, avec en tête la Chine qui en a acheté 71,51%, suivie de l’Inde (7%), d’après la même source.
C’est une remontée significative après la profonde crise mondiale provoquée en 2020 par la maladie à Coronavirus. Ce volume d’exportation est certes inférieur à celui d’avant crise -notamment 2019 où l’Angola a vendu à l’étranger 478,9 millions de barils de pétrole-, mais la performance de 2021 a été soutenue par les prix de l’or noir qui ont affiché une moyenne de 70,7 dollars. La dynamique d’exportations a été accélérée au dernier trimestre de l’année dernière où le prix moyen du baril est monté à 79,76 dollars avec 98,9 millions de barils de pétrole brut exportés uniquement entre octobre et décembre.
Depuis plusieurs mois, le cours du pétrole connait une tendance haussière. Cela laisse présager de plus belles performances pour les producteurs, à l’instant de l’Angola qui, rappelons-le, est le numéro deux du continent africain après le Nigeria.
Luanda tente depuis quelques temps d’attirer le maximum d’investissements dans son secteur pétrolier. A cet effet, les autorités comptent porter leur plaidoirie au Congrès et exposition du pétrole en Afrique dont la huitième édition sera organisée en mai prochain par le pays.
Afrika Stratégies France avec La Tribune Afrique